Réactions positives à l'Ordre
 

Pour la première fois depuis plus d'un an, les pharmaciens salariés de pratique privée ont de bonnes raisons d'être rassurés relativement à la délégation de la vérification de la préparation des médicaments.

En effet, à sa réunion du 11 septembre 1998, le Bureau de l'Ordre a pris connaissance de l'opinion légale de l'avocat de l'Ordre, Me Philippe Frère. Présent à cette occasion, le procureur de l'Ordre a été formel : la surveillance cyclique (i.e.– par «spot check») est illégale en vertu de l'article 31 de la Loi sur la pharmacie.

De plus, la vérification de la concordance contenant-contenu ne pourrait être déléguée à des commis que si cette vérification se fait sous le contrôle et la surveillance constante d'un pharmacien. Dans un tel contexte, l'APPSQ voit mal l'utilité d'une telle délégation.

Donc, à moins d'un revirement inattendu de situation, les salariés de pratique privée peuvent être rassurés : leurs emplois ne sont pas mis en péril et ils peuvent avoir confiance dans le jugement des dirigeants de la profession.

Par ailleurs, cette victoire des salariés de pratique privée ne représente pas une défaite pour les pharmaciens d'établissement de Santé. En effet, l'Ordre des pharmaciens appuie sans réserve l'objectif fondamental de maximiser l'utilisation de l'expertise professionnelle du pharmacien d'établissement auprès des patients hospitalisés.


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